Suite Event 1

Konan m'entraina dans ma chambre, elle n'aimait pas qu'on soit aussi proche l'un de l'autre en public. En même temps je la comprend elle serait exposé aux regards des gens, pas tous avec des pensées saines. Et je n'apprécie absolument pas que les autres posent leurs regards perverti sur elle et la regarde comme si c'était une bête de foire juste parce qu'elle est magnifique. Oui c'est le meilleur adjectif pour la décrire -physiquement parlant.
Je ne l'ai jamais embrassé, pas que je ne l'aime pas au contraire, mais je ne connais pas la limite de mes sentiments et j'ai peur qu'il ne soit pas de même nature que les siens, peur de la décevoir, peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'elle attend.
A vrai dire j'aimais beaucoup toutes ses nuits que nous avons passé ensemble mais je pense que si nous n'avons pas les mêmes sentiments ce n'est pas une bonne chose de continuer comme ça ... Je sais aussi que si je le lui dis elle va le prendre pour elle alors que le problème ne me concerne que moi et mes sentiments. Et je n'aurais sans doute plus la chance de voir se sourire sur ses lèvres qui n'existe que pour moi. Cruel dilemme ...

Je me dirigeai vers mon lit, m'allongea sur celui-ci et invita Konan à me rejoindre.

Voilà, ils étaient enfin arrivés dans la chambre du jeune homme. Durant leur chemin qui les avaient menés jusque là, Konan n'avait pas cesser de penser à ce qu'ils avaient vécu tous les deux, de toutes ces nuits passées ensemble, dans le même lit, l'un dans les bras de l'autre. Elle devait se rendre à l'évidence, elle en était amoureuse, follement amoureuse même. Mais ne savait pas ce que lui ressentait pour elle, et de nature timide comme elle l'était, surtout avec lui, la jeune femme n'osait pas le lui demander. Après tout, il se montrait peu affectif en public...

Ils entrèrent alors qu'elle était toujours perdue dans ses pensées, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir se passer maintenant qu'ils étaient vraiment seuls, et que plus personne ne pouvait les déranger... Elle rougit à cette pensée, mais chassa bien vite ces idées peut correctes. Lui, tranquillement, sans rien dire, alla s'allonger sur son lit, l'invitant à en faire de même. Elle hésita quelques instants, pour finalement le rejoindre. Tout d'abord, elle ne fit que s'asseoir, posant ses mains sur sa jupe histoire qu'elle ne remonte pas trop non plus, et tourna la tête vers lui, un léger sourire aux lèvres... Mais elle ne disait toujours rien... Elle se contentait de l'admirer, cette chevelure flamboyante, ces yeux pâles si séduisants... Dieu qu'il était beau...

Finalement, elle s'allongea à son tour, se blottissant tout contre lui, déposa sa tête au creux de son cou, et une main sur son torse... Comme toujours, sa chemise était mal bouttonnée, et elle en profita pour glisser ses doigts sur sa peau découverte, le caressant lentement... Et d'une voix douce, hésitante, elle finit par lui demander :

-Dis... Nous deux... Est-ce que... c'est du sérieux?

Elle voulait savoir, pouvoir enfin lui avouer qu'elle l'aimait, éperdument...

Après que le jeune homme l'ai invité à venir vers lui elle s'approcha puis s'assit sur le lit. Il l'a regardait, cette silhouette, ces yeux, ce sourire il aimait beaucoup de chose chez elle. Il vit que elle aussi le regardait, il rigola intérieurement, pour lui la situation avait quelque chose de comique mais impossible de savoir quoi.

Konan s'allongea près de lui, se blottissant dans ses bras, caressa son torse, -il appréciait sentir les doigts de la jeune femme sur son corps, puis elle prit la parole et d'une voix hésitante demanda :

- Dis... Nous deux... Est-ce que... c'est du sérieux?

Du sérieux ? Il n'en savait absolument rien si c'était sérieux entre eux. Il savait très bien qu'à un moment ou un autre elle l'aurait demandé, il espérait juste qu'elle le ferait le plus tard possible. Pouvoir profiter de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à eux. Mais la réalité était là et Konan voulait une réponse.

Il réfléchit quelques minutes et ne trouvant toujours pas de réponse satisfaisante à cette question il décida de répondre simplement :

- Ça c'est à toi de me le dire !

Cette réponse lui paraissait assez juste, après tout il ressentait plus que de l'amitié pour la jeune femme mais restait à savoir si c'était de l'amour ou non !
Pour accompagner ce qu'il venait de dire à l'instant il sourit, un sourire plus que sincère.

Maintenant qu'elle était là, dans ses bras, elle se demandait ben ce qui allait pouvoir se passer... Après tout, elle se rappellait parfaitement toutes ces fois où ils s'étaient retrouvés seuls, chez eux à Ame. Dans cette chambre aux volets entrouverts, entre ces draps froissés... Tout cela la faisait frissonner, et au fond, elle avait envie que cela recommence, encore et encore... Elle aimait tant sentir son corps contre le sien, elle n'avait besoin que de cela pour être heureuse...

La question resta plusieurs longues minutes sans réponse, de longues minutes plutôt angoissante pour la demoiselle. Pain semblait plus que pensif, et elle ne saurait dire si cela était une bonne ou une mauvaise chose... Finalement, il lui dit une chose qui la fit se redresser... Comment ça, c'était à elle de le lui dire?! Comme si elle pouvait décider de ce genre de choses...!

Konan resta plusieurs longues minutes à le regarder, ne sachant quoi dire... Mais le simple fait de le voir sourire la fit sourire elle-même... Il était si beau lorsqu'il lui souriait... Lentement, alors qu'elle était toujours assise, elle vint lui caresser la joue, tout doucement, avec une grande tendresse... Puis finalement, elle lui dit, le rouge aux joues, toujours aussi hésitante :

-Je... Je tiens beaucoup à toi... Tu es bien plus qu'un ami... Je...

Elle n'arrivait pas à terminer sa phrase, et rougit encore plus... La jeune femme n'était pas certaine de devoir lui avouer son amour. Elle craignait que cela gâche leur amitié, dans le cas où lui ne l'aimerait pas. Dans le cas où il ne la verrait que comme une fille avec qui on passe du bon temps... Non, il ne pouvait pas être comme ça, c'était impossible, pas lui...

Tourmentée par toutes ces interrogations, elle finit par se lever et se diriger vers le fenêtre. Son regard porté vers l'extérieur, elle restait silencieuse, le front appuyé sur la vitre froide, toujours aussi gênée... Finalement, après avoir soupiré un bon coup, elle finit par dire, sans pour autant le regarder...

-Pain... Je... Je t'aime...

Voilà, c'était dit... Encore faut-il savoir comment lui allait réagir à cela...

- Pain... Je... Je t'aime...

A nouveau il mit plusieurs minutes avant de répondre. Ce n'est pas tout les jours que quelqu'un avoue qu'il vous aime, rectification ce n'est pas "quelqu'un" mais Konan... Dans un sens le jeune homme se doutait bien des sentiments de la jeune femme. Pain la connaissait par cœur et il se doutait qu'en ce moment Konan avait peur de sa réaction. Il sourit encore une fois puis se décida à prendre la parole.

- Je suis flatté que tu me montres tes sentiments ! Pour être totalement franc je m'en doutait quelque peu. Pour continuer à être franc pour moi aussi tu es bien plus qu'une amie. Mais ...

Il ferma les yeux et repensa à beaucoup de souvenir, il prit à nouveau quelques minutes pour trouver ses mots, les mots les plus juste. Il inspira puis continua :

- Mais j'ai bien peur que se ne soit qu'une pâle imitation contrairement à toi.

La tête toujours posées contre la vitre de la fenêtre, la jeune femme attendait sa réponse avec apréhension, se demandant bien ce qu'il allait pouvoir lui dire. Son coeur cognait comme un fou dans sa poitrine et elle sentait quelques larmes se presser aux bords de ses yeux... Lorsqu'il prit la parole, elle sursauta et tourna quelques instants la tête vers lui, mais... Sa dernière phrase eut pour effet de l'achever complètement, en réalité. Tout simplement parce qu'elle n'était pas certaine d'avoir compris ce qu'il voulait dire par là...

Son front revint trouver la fraîcheur de la vitre, tandis qu'elle fermait les yeux, s'efforçant de ne pas laisser s'échapper les larmes qui n'attendaient que ça, en réalité... Elle tremblait, et se mordit la lèvre, espérant étouffer ses sanglots. Mais en vain. Finalement, elle se laissa aller, quelques larmes coulèrent le long de ses joues... Plusieurs minutes passèrent, jusqu'à ce qu'elle tourne encore la tête vers lui, l'air déçu et blessée, et d'une voix tremblante, lui demanda :

-Je... Qu'est-ce que tu veux dire par là...? Je ne te... comprends pas...

Elle ne voulait pas le comprendre, en réalité... La demoiselle était totalement perdue, incertaine quant à ce qu'il voulait lui dire ou faire comprendre. Peut-être même avait-elle mal entendu ce qu'il lui avait dit, peut-être se trompait-elle? Mais pour en être certaine, il allait falloir qu'il soit plus précis, et plus clair aussi...

Mais au dela de tout ça, ce qu'elle voulait absolument, c'était qu'il la rassure, qu'il la serre dans ses bras puissants, qu'il l'embrasse comme il le faisait si bien... Qu'il lui offre autant de bonheur que lors de leur première fois...

Le jeune homme sentit qu'il avait laissé Konan dans l'incompréhension. Il l'entendit étouffer quelques sanglots. Puis elle lui annonça :

- Je... Qu'est-ce que tu veux dire par là...? Je ne te... comprends pas...

Pain interpréta la phrase différemment, il comprit que c'était lui qui ne voulait pas comprendre, il ne voulait pas comprendre qu'il l'aimait. Il le savait, il avait agit comme un con juste parce qu'en réalité il avait peur, peur des sentiments qu'il pouvait éprouver, peur d'être trahit et peur de tout perdre. Il avait désespérément essayer de ce convaincre qu'il ne l'aimait pas, du moins pas plus que de l'amitié, de l'amour fraternel tout au plus. Et au final voilà ce qu'il obtint de cet entêtement, les pleurs de la fille qu'il aime le plus au monde, il pouvait enfin le pensé ouvertement, il l'aimait. Mais accepter cette pensé et le dire à haute voix il y avait une marge, une énorme marge. Allait-il être capable de le lui dire, est-ce qu'il ce sentirait le courage de lui ouvrir une autre partie de son cœur ...

Il s'assit sur son lit et regarda la jeune femme, il vit qu'elle sanglotait toujours qu'elle se torturait surement l'esprit sur la phrase qu'il lui avait dit juste avant. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras, délicatement avec le plus de douceur dont il était capable. Il prit la parole pour tenter de lui expliquer ce qu'il ressentait en se moment même :

- Tu sais je ne voulais pas te mettre dans cet état juste pour une petite phrase que j'ai moi même mal interprété. Je vais t'avouer que je t'aimais, comme une amie puis comme une petite sœur sur qui il fallait veiller avec le plus grand soin pour ne pas la briser. Je me suis persuadé que je n'éprouvais rien d'autre.

Il respira et se retint de la regarder pour finir son explication, il posa donc sa tête sur l'épaule de Konan.

- Puis tu as dis "Je ne te comprend pas" et à ce moment la je ne me comprenais pas non plus. Cette phrase et l'état dans lequel je t'imaginais a agit comme un électrochoc, et j'ai compris que j'avais juste peur. Peur de me l'avouer ...

Finalement son cœur lui appartenait déjà en grande partie, il se dit qu'il pouvait lui appartenir en entier. Il releva sa tête et lui murmura alors au creux de l'oreille :

- M'avouer que je t'aime.

Pourquoi fallait-il que cela se passe mal? Pourquoi fallait-il qu'elle pleure en ce moment? Avec de simples mots, il venait de mettre son pauvre petit coeur en miettes. Déjà qu'il était sacrément abimé, là c'était un vrai carnage. Impossible de faire pire, en réalité. Et lui, il restait là, à la regarder, sans rien dire. Elle aurait donné tout ce qu'elle avait pour oublier ce qu'il venait de dire, pour oublier cette douleur horrible qui emplissait son coeur... Et soudainemet, alors que l'idée de sortir de cette chambre lui avait effleuré l'esprit avec insistance, elle l'entendit se lever, et s'approcher d'elle. Et doucement, tendrement, il l'enlaça, la rassurant de suite. Elle se sentait si bien dans ses bras. Cela dit, cela ne calma pas ses pleurs, loin de là...

Ensuite, vinrent les mots. Ces mots qui étaient là pour qu'elle comprennent ses sentiments à lui , que lui aussi souffrait de l'avoir faite pleurer... Il avait essayé de lui faire comprendre qu'il l'aimait d'un amour fraternel, comme quelqu'un dont il fallait s'occuper et protéger... Elle eut un pincement au coeur, et pourtant, il ne semblait pas convaincu par cela, elle le sentait hésitant... Gêné, aussi. Alors qu'elle voulait dire quelque chose, essayer de dissiper cette atmosphère tendue, il déposa sa tête sur son épaule, reprenant ses explications. Il lui avoua qu'il avait peur. Peur de ses sentiments, de ce qui pourrait se passer s'il les avouait. Mais aussi qu'il regrettait de l'avoir fait pleurer...

Comme pour le rassurer, elle caressa doucement sa chevelure orangée, avec une douceur incomparable. Doucement, elle le vit se redresser, pour ensuite venir murmurer à son oreille quelques mots qui la mirent dans un tout autre état. En quelques instants, elle était passée de larmes de tristesse à des larmes de joie. Cela dit, d'un revers de main, elle essuya rapidement ses larmes, le serrant plus fortement dans ses bras, sa tête nichée dans le creux de son cou, se repassant dans sa tête ce qu'il venait de lui dire... Une fois cela fait, elle finit par relever son regard doré vers lui, le plus sublime des sourires aux lèvres, et d'une voix tout aussi belle, lui dit, presque un murmure :

-Je t'aime aussi, Pain...

Un autre sourire, puis sa main revint caresser ses cheveux, puis sa joue, et finalement, ses doigts vinrent effleurer ses lèvres, lèvres qu'elle avait envie de goûter, avec amour cette fois... Alors doucement, elle plaça sa seconde main sur son visage et l'attira vers elle, se haussa sur la pointe des pieds, et avec une lenteur charmante, déposa ses lèvres rosées contre les siennes, tout en fermant les yeux... C'était sûrement le plus délicieux de tous les baisers auquel elle avait eu le droit depuis bien longtemps... Un baiser qui démontrait tout l'amour qu'elle avait pour lui...

Konan lui sourit puis elle approcha lentement ses lèvres de celle du jeune homme qui en fut ravi. Dans le baiser de la jeune fille il sentit beaucoup d'amour, de passion. Il le lui rendit en y mettant bien plus que de l'amour. Le jeune homme caressa les cheveux de sa compagne -car dorénavant on peut l'appeler comme ça, puis il approfondit le baiser, qui devint plus passionnel. Il dut y mettre un terme provisoirement pour reprendre sa respiration puis Pain la regarda dans les yeux et il pu y lire un sentiment qu'il connaissait bien chez la jeune femme, un sentiment de désir. Il lui sourit puis délicatement déposa quelques baisers dans le cou de celle-ci et y laissa une marque quelque peu violacé plus communément appelé suçon. Puis le jeune homme lui dit avec un sourire aux lèvres :

- Il faudra le cacher celui-là.

En faisant allusion au suçon.

- Dis-moi tu es sur que nous n'avons pas cours de la matinée ? Quand bien même il est trop tard pour me faire changer d'avis.

Pain prit à nouveau possession des lèvres de sa petite amie puis la porta jusqu'à son lit, toujours en l'embrassant, et la déposa délicatement sur celui-ci. Et lui murmura le plus sensuellement possible :

- Je t'aime, si tu savais à quel point je t'aime.

Le jeune homme répondit à son baiser avec tout autant d'amour qu'elle, si ce n'est plus encore, chose qui ravi terriblement la demoiselle. Et lorsqu'il approfondit un peu plus le baiser, un soupir de contentement mourut contre les lèvres de son petit-ami. Ils durent tout de même se séparer, histoire de reprendre leur respiration, devenue courte à cause de leur baiser passionné. Ils se regardèrent longuement, puis il commença à l'embrasser dans le cou, ce qui la fit frissonner. Frissons qui s'accentuèrent lorsqu'il s'appliqua un peu plus sur l'un d'eux, laissant par la suite une marque bien voyante dans son cou. Et la phrase qui vint agrémenter le tout la fit rougir plus que de raison. Oh oui, elle avait intérêt à le cacher, sinon bonjour les questions gênantes et indiscrètes!

La question qui arriva ensuite la fit à la fois sourire et rougir. Après tout, elle savait bien ce qu'il avait en tête, pas de doutes possible à ce sujet. Et ce n'était pas elle qui allait refuser, ça non. Konan avait autant envie de lui, que lui d'elle, c'était plus que certain. Sans même attendre sa réponse, qui de toute façon était superflue, il l'embrassa encore et encore, et l'emmena vers son lit, puis tous deux s'allongèrent dessus, sans cesser de s'embrasser. Ses mots la firent sourire avec douceur, et amour, bien évidement. Lentement, elle caressa sa joue, et déposa un baiser sur le bout de nez, pour ensuite dire :

-Je le sens... Chacun de tes gestes, chacune de tes paroles me prouvent ton amour... Je t'aime.

Encore une fois, et comme s'il n'y avait que ça qui comptait, elle s'empara de ses lèvres, plus passionément et amoureusement que toutes les autres fois, soupirant tout contre ses lèvres, appréciant la chaleur de son corps contre le sien. Ce corps qui justement lui donnait de sacrés envies... plutôt coquines, dirons nous...

Sans lâcher ses lèvres, une de ses main vint se glisser jusqu'à la boutonnière de sa chemise, qu'elle s'empressa de détacher, avec une certaine application, redécouvrant cette peau douce, ces muscles agréablement dessinés. Une fois déboutonnée entièrement, sa seconde main vint retirer ladite chemise, lui permttant ainsi de caresser et son dos, et son torse, pour son plus grand plaisir...

Finalement, elle du abandonner son baiser, car à bout de souffle. La demoiselle lui jeta alors un regard doux, emplit de désir et d'amour à la fois. Tout ce dont pouvait rêver tout homme qui se respecte, à n'en point douter. La jeune femme l'enlaça plus fortement, le corps musclé de son compagnon épousant avec grâce ses formes agréables et voluptueuses. Un doux sourire apparut sur ses lèvres, qu'elle rapprocha de son oreille, taquinant quelques instant le lobe avec sa langue. Et oui, la douce et réservée Konan devenait bien plus coquine en présence du jeune homme, ce qui n'était pas pour déplaire à ce dernier, loin de là... Puis d'une voix charmeuse et sensuelle, elle lui murmura :

-Hum... Certaine... Certaine qu'il n'y a pas de cours ce matin... Et ne change surtout pas d'avis... J'ai envie de toi, mon amour...

Sur ce, une de ses mains alla se glisser sur sa nuque, puis dans sa chevelure orangée, tandis que l'autre, plus coquine et curieuse, fit son chemin jusqu'à son pantalon. Là, elle se glissa en dessous, mais fut arrêtée par son boxer. Alors, comme pour ne pas aller trop vite et faire durer l'instant qui était plus que délectable, elle se contenta de caresser ses jolie fesses qu'elle s'avait d'ailleurs bien musclée, tandis que ses lèvres, descendirent progessivement jusqu'à son cou, lui infligeant de multiple baisers passionnés, ainsi que quelques coups de langue, se délectant du goût de sa peau...

Juste avant de s'emparer à nouveau des lèvres de son petit ami la jeune femme avait en quelques mots effacer les derniers doutes de Pain, s'il pouvait encore appeler ça des doutes ! C'est alors que Konan décida que la chemise du jeune devenait trop encombrante pour elle, c'est donc en toute légitimité qu'elle lui retira.

Toujours plongé dans leur baiser, ils durent ce séparer à nouveau pour reprendre leur souffle. Il vit que la jeune femme le regardait tendrement puis le taquinant ce qui ne le déplut pas, elle lui annonça par la suite qu'elle était certaine qu'il n'y avait pas cours et que la jeune femme ne voulait absolument pas qu'il change d'idées puisqu'elle avait les mêmes. Pain fut ravit de l'apprendre.

Il sentit que Konan devenait de plus en plus entreprenante pour ne pas lui déplaire. Il sentit que les mains baladeuse de sa petite amie étaient à présent sur son fessier et que la demoiselle jouait avec le cou du jeune homme. Pain choisit ce moment pour enlevé le chemisier de sa belle puis ajouta :

- Comment je fais pour t'admirer avec cet encombrement ?

Bien sur qu'il souriait il avait même un air rieur sur le visage, puis il envoya balader "l'encombrement" à l'autre bout de la pièce. Pain en profita pour admirer la poitrine de sa compagne ce qui la fit quelque peu rougir. Il en profita pour lui murmurer :

- J'aime beaucoup cette couleur sur ton visage, elle te va à merveille !

Le jeune homme décidant que la jupe de sa belle était elle aussi un peu trop encombrante la fit rejoindre le chemisier de celle-ci. Il reprit possession des lèvres de Konan qui avait un autre goût à présent, le goût du désir, un désir non dissimulé et réciproque. Il descendit ensuite vers son cou et y laissa une nouvelle marque quasiment identique à la précédente. Pain descendit encore vers la poitrine de sa belle puis vers son ventre en jouant avec sa langue sur le nombril de la jeune femme.

Jamais, dans ces moments là, le jeune homme n'avait regretter ces fais et gestes avec Konan et il ne le regrettait toujours pas et le regretterait probablement jamais. C'est avec cette pensé qu'il prit une nouvelle fois possession des lèvres de la jeune femme. Il ne voulait pas aller trop vite, après tout c'était leur première fois, première fois sentimentalement parlant.

Apparement, lui aussi avait envie de pouvoir admirer le corps de sa petite-amie plus en détail, car il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour commencer à la dévêtir, en s'en prenant tout d'abord à son chemisier, qu'il envoya valser à l'autre bout de la pièce, en expliquant que c'était un emcombrement qui l'empêchait de l'admirer. Elle rougit doucement lorsqu'il posa son regard sur sa jolie poitrine bien rebondie, enfermée dans un soutien-gorge de dentelles blanches, qui lui allait à ravir. Elle était ravie que la vue lui plaise, et rougit plus encore lorsqu'il lui murmura qu'il aimait la voir rougir, et que cela lui allait très bien. En l'entendant, en plus de la rougeur de ses joues, elle laissa échapper un léger rire, caressant sa joue avec tendresse.

Par la suite, ce fut au tour de sa jupe d'aller rejoindre son chemisier. Elle rougit plus encore, maintenant, elle se trouvait en petite tenue devant l'homme qu'elle aimait le plus. Elle savait que son corps lui plaisait, tout autant que celui de Pain lui plaisait à elle. Durant ces vacances, Konan avait eu tout le loisir de l'admirer, que ce soit lorsqu'il avait fait l'amour pour la première fois, ou encore sous la douche, là où elle aimait le surprendre parfois. En repensant à cela, elle en sourit doucement. Tous ces souvenirs étaient sûrment ceux des meilleurs vacances qu'elle avait eues depuis bien longtemps...

Les lèvres de son homme sur les siennes la sortirent de sa réflexion, et la demoiselle répondit au baiser avec un plaisir certain, sa langue venant caresser la sienne de la plus sensuelles des façon. Cela dit, le baiser ne dura pas longtemps, car déjà, il partait en quête de son cou, laissant une seconde marque, qu'elle allait devoir également cacher. A chaque fois que ses lèvres se posaient sur elle, la jeune femme en frissonnait, tant la sensation était délicieuse. Mais il ne s'arrêta pas là, et descendit plus encore, infligeant de doux baisers à sa poitrine, puis à son ventre, lui arrachant quelques soupirs de complaisance. Sentir sa langue sur sa peau provoqua une foule de petits frissons, la faisant soupirer plus encore.

Cette situation lui rappellait leur première fois. Sauf qu'à présent, il y avait de vrais sentiments amoureux en jeu, même si pour elle, cela avait été le cas depuis le début. Elle n'en était pas certaine pour lui, et de toute manière s'en fichait un peu. Ce qui comptait, c'était que maintenant, il l'aimait, et que tous deux, ils allaient s'aimer de la plus belle des façon possible. Mais mieux vallait ne pas aller trop vite en besogne non plus. Lentement, alors que leurs lèvres étaient toujours scellées, elle commença à détacher son pantlon, puis le lui retira lentement. Ainsi, ils étaient tous deux en sous-vêtements, et sentira sa peau chaude contre la sienne était un délice... Par la suite, elle se redressa lentements, l'obligeant à en faire de même. Elle se retrouva ainsi assise sur lui, sa voluptueuse poitrine pressée contre son torse musclé, l'embrassant à en perdre haleine.

-Je t'aime tant, Pain... Tellement...

Puis doucement, ses lèvres descendirent sur son cou, puis son épaule, infligeant à sa peau une mutlitude de baisers passionnés, tandis qu'elle soupirait de plaisir... Ses deux mains se glissèrent dans sa chevelure flamboyante, caressant ses mèches avec douceur...

Magnifique... Sublime. Le jeune homme ne savait comment décrire la beauté de sa petite amie. Il pourrait lui dire qu'elle est splendide, mais est-ce que les mots suffisent vraiment ? Non elle ne méritait pas des mots si peu démonstratifs de ses sentiments. << Je t'aime tant, Pain... Tellement... >> Si seulement la jeune femme savait à quel point lui aussi il l'aimait. Ces mots étaient tellement faible contrairement à ce que le jeune homme ressentait.

Konan était toujours assise sur le jeune homme et sans quitté les lèvres de sa bien aimée il lui dégrafa son soutiens gorge blanc. Pain lui enleva délicatement et le posa vers tout les autres vêtements de la jeune femme. Puis il posa son regard sur la poitrine dénudé de Konan, ce qui la fit rougir d'autant plus. Pain lui sourit, d'un sourire plein d'amour et de tendresse. Il lui infligea de tendre baiser sur toute sa poitrine. Le jeune homme savait parfaitement que Konan ne résistait jamais longtemps après ça, il la connaissait tellement bien.

Le jeune homme releva la tête vers sa compagne, il la regardait dans les yeux, un regard rempli de tendresse qu'on ne lui connaissait pas puis il lui sourit.

- De simples mots ne sauraient t'exprimer ce que je ressens en ce moment, de simples mots ne pourraient te prouver mon amour... Je t'aime, et bien plus encore.

Le jeune homme prit de nouveau possession de ses lèvres. Il se rendait compte qu'il ne pourrait jamais se passer d'elle. Elle était devenu sa drogue... Il en était fou et il était indéniablement amoureux d'elle.

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